Vigilance !

Chers Monflanquinois, bonjour !

Comme vous le savez, nous sommes depuis peu sur Facebook et vous êtes déjà nombreux à nous avoir rejoint, nous vous remercions et vous invitons à faire parler de nous à vos amis, aux amis de vos amis, ...

Facebook, malgré ses nombreux défauts concernant la vie privée, est un formidable outil afin de faire passer nos messages !

Le titre de ce nouvel article est vigilance. Oui, nous restons vigilants quant à l'avenir du collège Cap Del Pech. En ce moment, les parents d'élèves de l'école primaire et maternelle sont consultés sur le devenir des écoles. Enfin, plutôt sur leur installation. Un questionnaire a été transmis aux parents d'élèves à savoir si ils préféraient que les écoles soient installées sur le Cap ou ailleurs. Les résultats vont être récupérés par la municipalité. D'après les échos qui sont arrivés à nos oreilles, les résultats seraient très défavorables à la rénovation du collège et donc à l'installation des écoles sur le Cap. Nous sommes donc très vigilants quant à la communication de ces résultats par la municipalité et surtout sur la suite que va donner la majorité à ce projet ! Vont-ils finalement se rendre à l'évidence que ce projet est stupide et surtout exhorbitant !! De plus, contraignant !! Nous n'allons pas répéter ce que nous avions dit dans un article du 30 Mars 2009 que je vous invite à lire ou à relire ! Si par malheur, la municipalité prenait tout de même la décision d'installer les écoles sur le Cap, cela nous montrerait une fois de plus comment les considérations des Monflanquinois sont prises en compte. Nous craignons qu'il fassent leur propre soupe et qu'ils dissimulent les résultats du questionnaire. C'est pour cela que nous sommes vigilants, vous devez l'être aussi ! N'hésitez pas à nous dire ce que vous pensez de l'avenir du Cap !

2e sujet et pas des moindres, les élections cantonales ! Ca y est, nous connaissons enfin la supléante de Mr Bordes, c'est donc Mme Jourdane, maire de Monségur. Donc, un duo inédit et surtout totalement inexpérimenté en termede politique cantonale. Tous deux maire et anciens conseillers municipaux, ils n'ont jamais participé à une autre élection que celle des municipales ! A noter donc, que la suppléante s'inscrit sous la bannière centre-droit alors que Mr Bordes se dit sans étiquette ! Etonnante concordance d'opinions ! Mr Bordes aurait il peur de ses opinions ?

Que dire de plus de ce duo ? Si ce n'est que c'est un duo de désignés volontaires comme on dit ! Le voulaient ils vraiment ? A voir en mars prochain !

Enfin, nous ne pensions pas en parler dans cet article, mais l'actualité nous précède. Nous voulions juste vous dire que le 22 janvier dernier, le maire de Monflanquin, le député, Mr Cahuzac, et le conseiller général, Mr Calmette, ont visité les locaux du Secours Populaire à Monflanquin pour, enfin, se rendre compte qu'ils ne sont pas adaptés !! Depuis combien de temps, la présidente du Secours Populaire se bat pour faire entendre à la majorité municipale qu'ils ont besoin de déménager ! Combien de temps ? 2 ans ? 3 ans ? Il a fallu tous les élus locaux pour qu'on s'en rende compte !! Il manquait plus que ce cher Mr Soulage, en plus il aurait eu droit à la photo ! Sans rire, la mairie Monflanquinoise est au courant depuis X temps de ce problème de locaux. Donc, si on comprend bien , pour faire bouger les choses à Monflanquin, il faut inviter le député et le conseiller général pour que la mairie de Monflanquin se rende compte de ce qu'il y a à faire ! Enfin, pour le moment, rien n'est fait ! Le Secours Populaire devrait hériter des locaux de Tempé-lait lorsque ceux ci auront déménagé ! Lors du conseil municipal de décembre, le maire nous affirmait que c'était imminent !

N'oublions pas que lors de ce dernier conseil, le conseil municipal a accordé un prêt de 10 000€ sans intérêts au GEM et une subvention de 2 000€ et des brouettes à l'association Les Amis de Monflanquin. Le Secours Populaire qui agit depuis de nombreuses années pour les familles en difficulté de nottre canton n'ont pas droit à ce traitement de faveur ! Il est vrai que la présidente de l'association n'était pas sur la liste de la majorité lors des élections municipales !

Nous espérons beaucoup que cette visite des locaux sera suivie des faits et nous serons là pour rappeler à la majorité ses engagements !

Ainsi s'achève cet article, nous espérons que vous l'avez apprécié.

Le mot d'ordre est : Restons vigilants !

Le Monflanquinois

Comments

[Monique NICOLAS]

A propos de l'article sur la visite du député dans les locaux du Secours Populaire, j'aimerais, en tant que responsable de cette association, rétablir quelques approximations.
La visite du député samedi 22 janvier était certes une "première" mais les autres élus présents (maire, conseillers municipaux et conseiller général) ne venaient pas "pour se rendre compte de
l'état des locaux et de ce qu'il y avait à faire" comme vous l'écrivez, car cela, ils le savaient déjà depuis pas mal de temps. Je dois vous préciser que la promesse de nouveaux locaux date du
printemps 2010 et a fait suite à une lettre beaucoup moins « patiente » que les précédentes que j’avais adressée à M. Bordes. Au début de l’été, M. le Maire m'a fait alors la proposition du
bâtiment de l'ancienne gare, (rez de chaussée) après restauration bien sûr, car celui-ci est extrêmement délabré. En outre le Comité conservera son local actuel après abattage de cloisons et
"rafraîchissement" général, nécessaire également. Les pourparlers se sont poursuivis et, en décembre dernier j'ai présenté des plans au maire de Monflanquin, afin de m’assurer que les travaux
projetés seraient en adéquation avec nos besoins. Après avoir exprimé sa surprise devant l’ampleur des travaux nécessaires, il a proposé une réunion de travail, dont la date reste à fixer, qui
rassemblerait des élus, des membres du bureau du Secours Populaire, le dessinateur qui a conçu les plans et les services techniques de la commune qui doivent réaliser les travaux. Voilà la
chronologie exacte des faits.
La prise de conscience par la commune de nos besoins est donc antérieure à la visite du 22 janvier. S'il est vrai que, pendant des années nous avons "crié dans le désert", sans aucune réponse à nos
appels et à nos courriers, les choses désormais avancent, trop lentement, certes, mais sûrement et nous n'allons pas lâcher le morceau, soyez-en sûrs.

Quant au petit couplet sur la majorité municipale, je m'en serais personnellement bien passée. Il est vrai que je n’étais pas sur la liste de la majorité aux dernières élections. Votre sens aigu de
l’observation vous a sûrement permis de remarquer que je n’étais pas non plus sur la liste de l’opposition ! Je vous rappelle que le Secours Populaire Français est une association humanitaire,
laïque et apolitique. Elle se veut un
« aiguillon des pouvoirs publics ». Si je sollicite les élus, de tout bord, c'est parce que c'est leur rôle,mieux encore : leur DEVOIR de soutenir le travail social des bénévoles de la solidarité
mais sachez que cette collaboration ne se fera que dans une STRICTE INDEPENDANCE de l'association que je représente, par rapport aux pouvoirs publics et, à plus forte raison, par rapport aux partis
politiques. Il n'est pas question que le Secours Populaire devienne l'enjeu d’un affrontement droite/gauche, à Monflanquin ni ailleurs ! Il y a d’autres lieux pour cela… Alors, me voir sur une
liste électorale : même pas en rêve !

Bien sûr, en tant qu’individu, en tant que citoyenne, j’ai des opinions comme tout un chacun (je ne crois pas qu’elles soient un grand mystère pour personne). Comme tout le monde, je m’exprime
librement avec mes relations, mes amis, mes proches. Mais, dans mon rôle de présidente du Comité des 4 Cantons, je mets quiconque au défit de relever dans ma bouche le moindre propos partisan ou
politique. Cela me coûte quelques acrobaties… comme par exemple, le 22 janvier dernier, lorsque j’ai dû prononcer quelques mots en public en présence de cinq élus, appartenant à deux bords opposés,
l’un se présentant contre l’autre aux prochaines élections… Fastoche, non ?!

Alors, s’il vous plaît, il me serait utile et agréable que l’on ne me compliquât pas encore la tâche et que l’on respectât mon effort de neutralité.